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Abstract

Plusieurs études montrent que les immigrants sont en meilleure santé que leurs concitoyens du pays d’accueil, du moins dans les premiers temps suivant leur arrivée. Le présent travail de synthèse (prenant en considération 77 travaux empiriques sur la question) démontre que si l’effet de « l’immigrant en bonne santé » est souvent avéré chez les immigrants adultes, il en va tout autrement chez les enfants ou les personnes âgées. L’ampleur de l’effet de sélection est aussi nettement plus significative pour les indicateurs de mortalité que de morbidité. Notre analyse suggère que les politiques en matière de santé des immigrants ne peuvent être de type « taille unique » et qu’ils doivent prendre en compte l’âge des immigrants et les indicateurs de santé pour lesquels les immigrants sont vulnérables.

Bibliographic Notes

Ce dossier de politique fut rédigé par Zoua M. Vang, Jennifer Sigouin, Astrid Flenon, et Alain Gagnon

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